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Code de déontologie

Code de déontologie de la pratique du massages bien‐être 

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  1. Champ d’application

Le code de déontologie rassemble des prin ipes éthiques et devoirs communs à l’ensemble des métiers du  massage tels que définis par la Fédération française de massages bien‐être.

Le massage bien être est un accompagnement personnalisé, par le toucher, utilisant un ensemble de  techniques manuelles pour favoriser, entretenir et optimiser le bien‐être global du client.

Le massage bien-être constitue un univers professionnel spécifique. Il ne relève ni du champ du et de l’esthétique, ni du champ du massage thérapeutique tel que défini par le code de la santé publique.

Le présent code de déontologie s’applique aux masseur·se·s, praticien·ne·s en exercice, ainsi qu’aux  stagiaires en formation, aux formateur·trice·s et aux organismes de formation.

I. Éthique des masseur·se·s, praticien·ne·s en massages bien‐être

  1. Bienveillance et probité

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être fait preuve de bienveillance à l’égard de son client et de  probité en toutes circonstances. Dans l’exercice de son art, il·elle prend en considération l’ensemble des  spécificités physiques et psychologiques de son client.

  1. Non discrimination

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être ne peut refuser de fournir des services à une personne  pour des raisons de race, de sexe, d’orientation sexuelle, d’état civil, d’âge, de religion, de convictions  politiques, d’origine ethnique ou nationale, de condition sociale ou de handicap.

Toutefois, et selon ses choix professionnels et sa formation, le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être peut se spécialiser dans une pratique ou un public. Cette spécialisation doit être explicite.

Dès lors qu’elle n’autorise pas un niveau satisfaisant d’analyse du besoin et des éventuelles contre‐indications, la barrière linguistique peut constituer un motif de refus de la prestation.

  1. Formation et champ de compétences

Pour exercer, le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être doit être titulaire d’une formation d’un  minimum de 300 heures et conforme au référentiel de compétences du métier. Ses titres professionnels  doivent être tenus à la disposition de sa clientèle.

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien-être informe son client de la nature de sa formation, de sorte  à éviter toute fausse représentation de son niveau de compétences ou de la nature de ses services. Si la santé du client l’exige, il·elle lui propose de consulter un professionnel de santé.

Dans l’exercice de ses fonctions, le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐ être doit tenir compte des  limites de ses aptitudes, de ses connaissances ainsi que des moyens dont il·elle dispose. Il·elle ne doit pas,  notamment, entreprendre des services pour lesquels il·elle n’est pas suffisamment préparé·e ou formé·e. À  ce titre, il·elle est en droit de refuser des services n’entrant pas dans son domaine de compétences. il·elle  peut demander que son client lui produise l’avis favorable ou les recommandations d’un professionnel de  santé.

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien-être assure la mise à niveau de ses connaissances par un  recours actif à la formation continue et à la veille professionnelle.

  1. Confidentialité et secret professionnel

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être s’engage à respecter son devoir de confidentialité en  tout ce qui concerne les informations obtenues ou confiées par son client. S’agissant des informations  médicales qu’ il·elle a à connaître, ou qui lui sont confiées, il·elle est tenu par le secret professionnel.

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être organise son cabinet et l’accueil de ses clients de sorte à  ce qu’il soit matériellement possible de respecter la confidentialité et le secret professionnel auxquels il·elle  est tenu.

  1. Indépendance professionnelle

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être ne peut aliéner son indépendance professionnelle sous  quelque forme, ou quelque raison que ce soit. Il·elle ne peut servir un autre but que la qualité de sa  prestation de massage dans l’intérêt de son client. Il·elle se doit de refuser de créer ou subir toute situation  de conflit d’intérêt entre son activité de massage et toute autre pratique, professionnelle, commerciale ou  autre.

  1. Interdiction des pratiques à caractère médical

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être veille à ne créer aucune confusion entre la nature de son  activité et toute pratique à caractère médical. Il·elle doit s’abstenir de poser des diagnostics d’ordre médical  ou de commenter les avis et conseils des professionnels de santé. Il·elle ne peut en aucun cas garantir,  directement ou indirectement, la guérison d’une maladie, d’une blessure ou de toute pathologie, ou abuser  de l’inexpérience, de l’ignorance, de la naïveté, de la vulnérabilité ou du mauvais état de santé de son client.

  1. Interdiction des pratiques à caractère sexuel

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être ne peut en aucun cas proposer des services d’ordre sexuel ou de nature à créer la confusion entre massage et prestation sexuelle.

  1. Interdiction des pratiques à caractère religieux ou sectaire

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être s’interdit tout prosélytisme et toute pratique à caractère  religieux ou sectaire.

  1. Massage des mineurs

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être ne saurait accepter une prestation pour un mineur sans le consentement d’un parent concernant les modalités et limites du massage pratiqué. Si le parent le  souhaite, il peut être présent durant la prestation.

 

II. Devoirs envers les clients

11. Confiance et transparence

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être doit établir une relation de confiance avec son client.  Pour cela il·elle doit, notamment :

‐ faire acte de transparence concernant ses techniques de massage bien‐être et fournir les explications  nécessaires à leur bonne compréhension ;

‐ conduire un entretien préalable au massage de sorte à identifier et respecter les besoins et attentes  du client. En cette occasion, identifier les précautions d’usage et possibles contre‐indications ;  ‐ identifier et respecter les limites physiques, psychologiques et émotionnelles du client.

  1. Libre choix et libre arbitre du client

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être ne doit en aucune façon porter atteinte au libre choix du  client de faire appel à un autre professionnel de son choix. Il·elle ne doit pas inciter le client de façon  pressante ou répétée à recourir à ses services.

Il·elle doit par ailleurs exclure tout ce qui pourrait constituer une manipulation psychologique de son client,  qu’elle soit volontaire ou non, ni le conduire à faire des choix de vie ou de comportement.

Il·elle doit s’abstenir d’intervenir dans les affaires personnelles du client sur des sujets qui ne relèvent pas de  sa compétence professionnelle.

  1. Environnement de travail

Quel que soit le lieu où il exerce, le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien-être doit s’assurer que soient  respectées les conditions indispensables à la qualité de sa prestation, à l’application des règles d’hygiène et  au respect de la pudeur de son client.

  1. Hygiène et sécurité sanitaire

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien-être met en œuvre des protocoles et techniques en mesure  de garantir l’hygiène et la sécurité sanitaire de sa clientèle.

Il·elle exerce dans le strict respect des standards professionnels et applique les mesures édictées par les  pouvoirs publics. Il·elle peut refuser une prestation pour un client qui ne respecterait pas les règles.

  1. Respect de la pudeur du client

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien-être doit identifier et respecter les représentations et besoins  pudiques de son client. Il·elle veille à ne pas faire pression sur celui‐ci. Il·elle organise des modalités d’accueil,  d’installation et de départ conçus de sorte à préserver l’intimité du client.

Quelle que soit la technique de massage qu’il·elle utilise, il·elle doit être en mesure de proposer une graduation de méthodes et outils de gestion de la pudeur adaptés aux attentes spécifiques de chaque client.

En réciprocité, un client ne saurait imposer sa propre représentation de la pudeur à son masseur bien‐être,  qui peut alors refuser de pratiquer la prestation.

  1. Droit de refus

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien-être est tenu d’accueillir toute personne, sans distinction et  conformément à son offre de massages. Il·elle est cependant en droit de refuser des prestations, ou toute  situation, portant atteinte à son éthique et son intégrité physique et psychologique. Et notamment dans les  cas suivants :  

‐ contrindication, ou suspicion de contrindication, pour la santé du client ;

‐ perte de confiance manifeste de la part du client ;

‐ incitation de la part du client à l’accomplissement d’actes illégaux, injustes ou frauduleux ;  ‐ non respect des bonnes pratiques sanitaires et d’hygiène ;

‐ harcèlement, abus sexuel, et toutes sortes de violence psychologique, verbale ou physique de la part  du client ;

‐ si le client est sous l’effet de l’alcool, d’une drogue ou de toute substance illicite.

 

III. Exercice de la profession de masseur·se, praticien·ne en massages bien‐être

  1. Responsabilité professionnelle

Pour exercer, le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être se doit de souscrire une assurance  responsabilité civile et professionnelle couvrant, y compris, les éventuelles conséquences de ses gestes  professionnels pour la santé du client.

  1. Cumul avec une ou plusieurs autres activités

La pluriactivité est autorisée à le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être, sous réserve du respect  des principes qui suivent :

‐ le présent code de déontologie s’applique à l’activité de massage, à charge pour le·la masseur·se,  praticien·ne en massage bien‐être de respecter par ailleurs les réglementations et éthiques propres  à ses autres activités ;

‐ en cas de cumul avec une profession de santé, il·elle doit veiller à caractériser la nature de ses offres  en distinguant clairement celles qui relèvent, ou non, de la thérapie ;

‐ en cas de cumul avec une profession de médecine douce ou de santé holistique, le·la masseur·se,  praticien·ne en massage bien‐être doit veiller à caractériser ses offres de sorte à ne créer aucune  confusion ou ambiguïté quant au caractère non thérapeutique de sa pratique de massage ;

‐ en cas de cumul avec une profession de coaching, de développement personnel ou  d’accompagnement psychologique, le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être doit veiller à  ce qu’il n’y ait pas altération du libre choix du client à recourir à ses prestations de massage.

Dans tous les autres cas, le·la masseur·se, praticien·ne en massa e bien‐être doit veiller à éviter toute  confusion ou amalgame entre ses prestations de massage et ses autres activités, de sorte à préserver la  qualité des activités de massage, à individualiser le périmètre de ses responsabilités de masseur·se et à éviter  toute situation de confusion quant à la nature de la prestation vendue.

  1. Relations avec les professionnels de santé

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être doit s’abstenir de commenter ou critiquer les avis et  conseils des professionnels de la santé. De même, il·elle s’interdit de donner des conseils sur les  médicaments prescrits par des professionnels de la santé. 

  1. Conflits d’intérêts

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être doit préserver en tout temps son indépendance et éviter  toute situation où il·elle serait en conflit d’intérêts, notamment dans la délivrance de conseils et la  recommandation de produits. 

  1. Honoraires

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être doit afficher ses tarifs en faisant en sorte qu’il ne puisse  y avoir aucune ambiguïté quant à la nature des prestations, leur durée et leur prix, y compris leurs conditions  d’annulation.  

  1. Publicité loyale et non concurrence

L’action commerciale et la publicité pratiquées par le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être ne saurait être mensongères, trompeuses, incomplètes ou susceptibles de créer la confusion et d’induire en  erreur. 

Pour promouvoir et commercialiser ses activités, le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être se doit  d’utiliser des méthodes et arguments respectueux de ses confrères et de l’image de la profession. Il·elle  s’interdit la publicité comparative et tout autre moyen comportant dénigrement ou dévalorisation des  pratiques d’un autre masseur bien‐être ou d’une autre méthode de massage bien‐être. 

  1. Informatique et liberté ‐ RGPD

Les outils de gestion de la relation clients et de communication auprès de la clientèle, manuels comme informatiques, doivent être conformes aux normes sur la gestion des fichiers nominatifs de données et au  règlement général sur la protection des données. 

  1. Activité salariée et sous‐traitance

Lorqu’il·elle exerce son activité à titre salarié, comme sous‐traitant, ou tout autre posture susceptible de créer un lien de subordination, le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être ne saurait renoncer aux  obligations du présent code de déontologie. Il en est de même pour son employeur ou donneur d’ordre, qui  doit créer des conditions d’exercice permettant le respect des obligations du présent code de déontologie. 

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